23 juin 2009
Non, nous n’avons pas fait le trajet Majunga- Tana en charrette à zébus, mais en « taxi Première Classe » : cinq clients dans un monospace Hyundaï récent, avec des bagages limités à 20 kg par personne. Evidemment la vitesse moyenne est meilleure qu’avec le taxi-brousse (moins d’arrêts, meilleures reprises après les obstacles, pas de surcharge côté bagages, pas de hauts de côte poussifs…).
Partis peu avant 7 h, nous sommes arrivés, près de Manjakaray – le quartier de Tana où est la maison des Sœurs des Sacrés-Cœurs -vers 16 h 30, avec pourtant une approche de Tana très encombrée. Comme toute la ville d’ailleurs, car il nous a fallu plus d’une demi-heure, dans une circulation anarchique, pour les deux derniers kilomètres en taxi-ville, entre le terminus et la maison des Sœurs.
Un retour nettement plus confortable que l’aller – avec un plateau-déjeuner servi à mi-parcours, au bord ombragé d’une rivière- et donc moins fatigant et qui donne davantage envie de jouir des paysages traversés, et de prendre quelques photos à travers les vitres. (Bien sûr, c’est trois fois le prix du taxi-brousse, mais bien moins cher que l’avion. Pour 32 € - déjeuner compris – c’est une bonne solution. Il nous restera, une autre fois, à essayer « Transpost » qui est également à « horaires garantis », assez confortable, et sans doute un peu moins cher, mais qu’il faut également réserver).
Un paysage assez plat plutôt steppique au sortir de Mahajanga, herbes sèches pas très hautes, arbustes d’apparence chétive, pas de beaux arbres. Au bout d’une heure et demie on arrive dans la plaine de Marovoay, immense rizière irriguée par l’eau de la Betsiboka proche retenue par une digue-route.
Non, nous n’avons pas fait le trajet Majunga- Tana en charrette à zébus, mais en « taxi Première Classe » : cinq clients dans un monospace Hyundaï récent, avec des bagages limités à 20 kg par personne. Evidemment la vitesse moyenne est meilleure qu’avec le taxi-brousse (moins d’arrêts, meilleures reprises après les obstacles, pas de surcharge côté bagages, pas de hauts de côte poussifs…).
Partis peu avant 7 h, nous sommes arrivés, près de Manjakaray – le quartier de Tana où est la maison des Sœurs des Sacrés-Cœurs -vers 16 h 30, avec pourtant une approche de Tana très encombrée. Comme toute la ville d’ailleurs, car il nous a fallu plus d’une demi-heure, dans une circulation anarchique, pour les deux derniers kilomètres en taxi-ville, entre le terminus et la maison des Sœurs.
Un retour nettement plus confortable que l’aller – avec un plateau-déjeuner servi à mi-parcours, au bord ombragé d’une rivière- et donc moins fatigant et qui donne davantage envie de jouir des paysages traversés, et de prendre quelques photos à travers les vitres. (Bien sûr, c’est trois fois le prix du taxi-brousse, mais bien moins cher que l’avion. Pour 32 € - déjeuner compris – c’est une bonne solution. Il nous restera, une autre fois, à essayer « Transpost » qui est également à « horaires garantis », assez confortable, et sans doute un peu moins cher, mais qu’il faut également réserver).
Un paysage assez plat plutôt steppique au sortir de Mahajanga, herbes sèches pas très hautes, arbustes d’apparence chétive, pas de beaux arbres. Au bout d’une heure et demie on arrive dans la plaine de Marovoay, immense rizière irriguée par l’eau de la Betsiboka proche retenue par une digue-route.
Peu à peu le relief apparaît et s’accuse, avec d’immenses étendues apparemment vides d’habitants, lesquels semblent s’agglutiner dans les petites agglomérations toujours grouillantes et commerçantes.
La longue traversée Majunga-Tana me laisse deux impressions contradictoires.
La persistance de la mauvaise habitude des feux de brousse délibérés, sur des centaines d’hectares, ce qui nuit d’une part au devenir des arbres et arbustes, surtout aux jeunes pins – souvent plantés par milliers pour reconstituer le couvert végétal arboré - qui sont vulnérables, et d’autre part aussi parait-il à la tenue du sol, plus facilement entraîné à la saison des pluies.
En effet l’érosion par l’eau est ici spectaculaire : les « lavakas » sont typiques de Madagascar ; elles apparaissent comme des plaies rouges qui creusent les parties pentues. La surface des hautes terres est lardée de ces blessures.
La bonne impression, c’est le sentiment d’un petit progrès dans le domaine environnemental. Il m’a paru que les arbres regagnaient du terrain, qu’il y a de nombreux embryons de futures forêts, de pins et d’eucalyptus principalement, avec de nombreuses jeunes pousses qui en étendent l’aire. Espérons que leur croissance persiste !
De même il m’a semblé que les lavakas étaient moins actives : de nombreuses paraissent se stabiliser par la végétation. Mais peut-être que cette impression tient à l’habitude ou à la saison…
La bonne nouvelle c’est aussi que la route est encore en bon état sur 99 % du trajet.
La persistance de la mauvaise habitude des feux de brousse délibérés, sur des centaines d’hectares, ce qui nuit d’une part au devenir des arbres et arbustes, surtout aux jeunes pins – souvent plantés par milliers pour reconstituer le couvert végétal arboré - qui sont vulnérables, et d’autre part aussi parait-il à la tenue du sol, plus facilement entraîné à la saison des pluies.
En effet l’érosion par l’eau est ici spectaculaire : les « lavakas » sont typiques de Madagascar ; elles apparaissent comme des plaies rouges qui creusent les parties pentues. La surface des hautes terres est lardée de ces blessures.
La bonne impression, c’est le sentiment d’un petit progrès dans le domaine environnemental. Il m’a paru que les arbres regagnaient du terrain, qu’il y a de nombreux embryons de futures forêts, de pins et d’eucalyptus principalement, avec de nombreuses jeunes pousses qui en étendent l’aire. Espérons que leur croissance persiste !
De même il m’a semblé que les lavakas étaient moins actives : de nombreuses paraissent se stabiliser par la végétation. Mais peut-être que cette impression tient à l’habitude ou à la saison…
La bonne nouvelle c’est aussi que la route est encore en bon état sur 99 % du trajet.
Pour vos réservations de voyage en première classe, chez Transplus : navette première classe.
RépondreSupprimersite : www.transplus.blogvie.com
mail : transplus1@hotmail.fr